Avec toi...

Titre : Avec toi...
Auteur : Michiko-chan
Genre : romance, dramatique et peut-être du lemon xD (je verrais bien ^^)
Source : the GazettE
Disclamer : On le sait, ils ne nous appartiennent pas malheureusement T_T
Prairing : Haha vous verrez par vous même 8D
Commentaire de l'auteur : L'idée de "Avec toi..." m'est venue lorsque je lisais "Last Quarter" et est d'ailleurs inspirée de son début =) (Peut-être même trop inspirée >_>). Malheureusement je penses que cette fiction ne sera pas trés longue >_<. Je ne sais pas encore combien de chapitres elle contiendra exactement. Enfin, j'espère tout de même qu'elle vous plaira ^^. Ah et aussi, je penses que la durée entre chaque chapitre ne sera jamais la même. Elle pourra varier de longue à courte xD. Après ça dépendra de la vitesse à laquelle j'écrirais =/. Sur ce, bonne lecture =)







Chapitre 1 :


Je ne les supporte plus. Ils sont toujours en train de se disputer ou de me mettre tout sur le dos. J’en ai marre. Si seulement je pouvais partir loin…

Ce soir encore, mes parents sont en train de se disputer à propos de mon frère. Il est partit pour vivre de ses propres ailes et ne nous donne plus de nouvelles depuis plusieurs mois. Ma mère ne supporte pas qu’il coupe les ponts comme ça avec notre famille et rejette sa colère sur moi. D’après elle c’est de ma faute si il est partit. Elle m’enferme sans cesse dans ma chambre en me hurlant que si je n’avais pas été là et qu’elle n’avait pas eu à s’occuper autant de moi grand frère ne se serait pas sentit délaissé et ne serait pas partit aussi tôt. Moi je penses plutôt qu’il est partit parce qu’il ne la supportait plus. Elle était vraiment trop maman poule avec lui. Mon père lui n’en a rien à faire. Il répète encore et toujours à maman que mon frère est partit parce qu’il se sentait prêt et qu’il ne donne pas de nouvelles parce qu’il sait que maman viendra le voir chaque jour que Dieu fait pour savoir si tout va bien. Seulement grand frère veut être autonome. Et maman n’aime pas quand papa lui dit ça. C’est alors que commencent leurs interminables disputes. Quand ils se disputent comme ça je m’enferme moi-même dans ma chambre pour que ça ne me retombe pas dessus. Ce n’est pas de ma faute si mon frère est partit. Maman ne s’est jamais occupée de moi comme elle le dit. Il n’y en avait que pour lui. Il est partit alors qu’il avait tout pour lui. Ce soir la dispute est plus violente que d’habitude. Je n’aime pas les entendre crier comme ça. Ces temps-ci j’ai d’ailleurs pris l’habitude de quitter la maison le soir. Je sors par ma fenêtre et je me balade en ville histoire de me changer les idées. J’escalade donc ma fenêtre et prends le chemin que je commence à connaître maintenant. Tout en marchant je regarde le ciel étoilé. La nuit est tellement apaisante. Au loin j’aperçois les lumières de la ville qui semblent danser. Je n’ai qu’une hâte c’est d’y être. J’arrive à l’entrée de la ville. C’est alors qu’une mélodie retient mon attention. Un son magnifique de guitare. Une mélodie qui ne me laisse pas indifférent. Je suis le son et me retrouve nez à nez avec le musicien. Il ne lève pas la tête de sa guitare et continu à jouer avec passion. Je reste planté devant lui comme si j’avais vue un ange. La chanson se termine, j’applaudis et le garçon arrête de jouer. Il relève la tête pour me fixer. Mon regard se retrouve alors plongé dans ses magnifiques yeux de couleur sombre.

« - Elle est jolie cette chanson.
- Merci.
- C’est toi qui l’as écrite ?
- Oui. »

Je m’assois tout naturellement à côté de lui sur le bord du trottoir. D’habitude je ne suis pas aussi confiant avec des étrangers. Pourtant, ce garçon dégage quelque chose de rassurant et d’attirant. Le musicien ne prête pas attention au fait que je m’installe et se remet à jouer cette chanson.

« - Pourquoi tu la joue encore ? Tu n’as pas d’autres morceaux ?
- Si, seulement c’est la seule de mes compositions qui attire l’attention. La preuve, tu es venu me voir.
- Ah d’accord. Au fait ! Je ne me suis même pas présenté. Je m’appelle Takanori, Takanori Matsumoto. Mais tu peux m’appeler Ruki.
- C’est un bien joli surnom Ruki. »

Son compliment me va droit au cœur et me fait rougir. Il a vraiment les mots qu’il faut et sa voix est apaisante. En plus il est plutôt bel homme. Je me sens tellement gêné que je ne le remercie même pas.

« - Moi on m’appelle Uruha.
- Uruha… ça te va bien comme nom.
- Je te remercie. Dis moi, qu’est-ce que tu fais seul en ville à une heure si tardive ?
- Eh bien, ces derniers temps j’ai pris pour habitude de me balader le soir histoire de me changer les idées.
- Je vois.
- Mais, j’y repense, ça fait déjà un certain temps que je sors le soir et c’est la première fois que je te vois.
- Oui en fait je suis arrivé aujourd’hui. Je voyage de ville en ville pour voir un peu du pays. Je m’installe sur un bout de trottoir avec ma guitare et je reste à jouer pendant quelques jours pour finalement reprendre ma route.
- Ça doit être cool de voyager comme ça… »

Une pointe de nostalgie me prend au ventre. J’aimerais bien moi aussi voyager comme ça, pouvoir quitter mes parents et être enfin libre. Ne plus avoir à supporter leurs réprimandes. Si seulement j’arrivais à être autonome comme mon grand frère. Rien que d’y penser j’en ai les larmes aux yeux… Uruha le remarque et me fait un petit sourire. Non mais qu’est-ce qui m’arrives ? Pleurer et devant un inconnus en plus. Je me reprends rapidement. Uruha laisse entendre un léger rire.

« - Ah bon parce que tu trouves ça cool toi de vagabonder ?
- Bah c’est classe. T’es libre, tu peux penser ce que tu veux, faire ce que tu veux…
- Ce n’est pas faux. Seulement quand tu vagabonde tu perds de vue les personnes que tu connais et finalement tu te retrouves seul… »

Ce qu’il vient de dire me rends bizarre. Il n’a pas tord. Mais après tout, ai-je vraiment des personnes qui me sont chères ici ? Je n’ai pas vraiment d’amis et je ne supporte plus mes parents. Après ces mots Uruha se remet à jouer de la guitare. Je l’aime vraiment beaucoup cette chanson et Uruha est quelqu’un de très agréable. Toute la soirée il n’a pas arrêté de jouer cette même chanson en boucle. Entre deux reprises nous discutons un peu, de tout et de rien, de la vie. Les heures défilent sans que nous ne les voyions passer. Le blond a joué la même mélodie toute la nuit sans que je m’en lasse. Je regarde le ciel et vois que le soleil est en train de se lever. Déjà… Il va falloir que je retourne chez moi. Je commence à me lever.

« - Désolé je…
- Tu rentres déjà ?
- Oui, mes parents ne savent pas que je suis dehors, il faut que je rentre avant qu’ils se réveillent.
- Ah d’accord… »

Il a l’air un peu triste que je parte. Mais je dois vraiment y aller. C’est vrai que j’ai passé un bon moment avec lui… Je sais !

« - Est-ce que tu seras encore ici ce soir ?
- Oui, sans doute.
- Super ! Alors j’essaierais de revenir ce soir !
- Vraiment ?
- Quoi ?
- Tu vas vraiment revenir ?
- Bien sûr.
- D’accord, alors je t’attendrais ici ce soir. »

Je commence à me diriger en direction de mon habitat. J’ai la sensation bizarre d’être scruté. La sensation disparaît peu à peu lorsque je m’éloigne un peu plus puis le son de la guitare d’Uruha retentit dans l’air. Encore cette chanson. Je n’ai même pas pensé à lui demander quel en est le titre.

J’entre par ma fenêtre sans faire de bruit pour ne pas réveiller mes parents. Je jettes un coup d’œil au radio-réveil qui est posé sur ma table de nuit pour vérifier qu’ils sont bien toujours endormis. Six heures. J’ai eu chaud. Ils ne vont pas tarder à se lever. Mon réveil ne sonne que dans dix minutes et pourtant je me couche histoire de me reposer un peu. C’est la première fois que je rentre si tard… C’était très bizarre cette nuit. J’arrête de penser à tout ça l’espace de quelques instants et m’allonge sur mon lit pour m’endormir. J’ai l’impression d’avoir à peine fermé les paupières que l’affreux son de mon réveil se fait déjà entendre. Ça passe vite dix minutes quand on est fatigué. Je m’assois sur le bord de mon lit, mal réveillé. J’aurais peut-être mieux fait de ne pas essayer de m’endormir finalement, je me sens plus fatigué qu’avant de me coucher. Il faudrait que je me change mais je n’en ai pas vraiment l’envie. Je descends les escaliers. J’arrive à la cuisine. Papa est assis à la table en train de lire son journal et à l’air d’avoir finit de petit-déjeuner tandis que maman prépare à manger. Ils se sont levés plus tôt que d’habitude aujourd’hui. Comme chaque matin, pas un seul bonjours. Je prends de quoi faire mon petit-déjeuner, m’installe à la table et commences à manger. Une fois mon repas terminé je débarrasse ma table, j’attrape mon sac et sort de la maison sans même saluer mes parents. Je vois le bus passer. Il est en avance ce matin. Après tout, je n’en ai rien à faire, je ne prends pas le bus. C’est tellement mieux de prendre l’air plutôt que de se retrouver enfermé avec des abrutis beaucoup trop bruyants. Et puis pour le peu de route que j’ai à faire ça n’en vaut pas la peine. Je marche, accompagné du son du vent dans le feuillage des arbres et finit par arriver à mon établissement. Aujourd’hui j’ai encore moins envie d’y aller. Je traverse la cours le plus calmement possible. J’entends les autres parler de moi. Après tout, ils peuvent dire et penser ce qu’ils veulent leurs plaisanteries ne m’atteignent plus. Me voilà devant ma salle. Je reste quelques instants dans la lune avant d’ouvrir la porte. Je me retrouve alors nez à nez avec Aoi. Depuis peu, je ne rougis plus quand il est en face de moi. Oui, j’ai été amoureux de lui. Mais sa vraie nature a finalement pris le dessus sur son apparence à mes yeux. De toute façon Aoi n’est qu’un crétin. Il me lance un sourire moqueur. Un vrai débile. Je le bouscule pour passer et m’installe à ma table. Les autres ne me regardent même plus. J’ai décidé d’être silencieux et d’essayer de me faire oublier des autres. Cela m’évite toutes les insultes que l’on m’a déjà balancées. Le professeur entre et le cours commence.

Je m’ennuie. Aujourd’hui ce n’est vraiment pas passionnant. J’ai la chance de me retrouver au fond de la classe, contre la fenêtre. N’étant vraiment pas concentré je perds mon regard dans le ciel. Que fait Uruha en ce moment ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je repense à tout ce qui m’est arrivé cette nuit. Je me demande ce qui s’est passé. Je suis allé confiant vers ce garçon que je voyais pour la première fois et pourtant j’avais l’impression de l’avoir toujours connus. Moi qui ne vais jamais vers les autres je me suis retrouvé comme attiré par le guitariste. Ce que je trouve aussi bizarre c’est qu’il ne m’est rien dit. Enfin, il ne m’a même pas rembarré quand je l’ai abordé. On aurait crus des amis de longue date. Je suis coupé dans ma réflexion.

« Mr Matsumoto ! Vous n’avez pas l’air de suivre le cours, pouvez-vous me répéter ce que je viens de dire ? »

Bien évidemment il sait que je n’ai rien écouté.

« -Je n’ai pas entendus monsieur.
- Dites plutôt que vous n’écoutiez pas ! »

Les autres se mettent à rire. Le professeur demande le silence et reprend le fil de son cours sans même me punir. On va encore me prendre pour le chouchou. Tant pis. J’ai décidé que je n’écouterais pas et je plonge une nouvelle fois mon regard dans le paysage extérieur. La liberté… J’aimerais tellement être libre…

La journée passe très lentement. Les cours se suivent et se ressemblent mais j’ai enfin terminé ma journée. Je prends le chemin par lequel je suis arrivé le matin. J’entre chez moi sans même regarder qui est à la maison et monte dans ma chambre. J’ouvre ma porte et ne perds pas de temps pour me mettre au boulot. Je vais rattraper ma journée. Je passe plusieurs heures à travailler durement et réussis à tout finir. Je n’en peux plus. Mon père m’appelle pour manger. Je descends et arrive à la cuisine. Pour une fois la table est déjà mise. Je m’installe à ma place. Le dîner reste silencieux comme à son habitude. Je me dépêche de manger et débarrasse mon assiette. Ma mère me regarde.

« Si ton frère était toujours là le dîner aurait été plus agréable. »

C’est pas vrai. Encore cette histoire. Mon père lui répond presque aussitôt.

« - Ah non tu ne vas tout de même pas recommencer !
- Après tout c’est de votre faute si il est partit ! Toi tu aurais pu le retenir mais tu n’as rien fait !
- Je n’ai rien fait parce que je n’avais rien à faire ! Il a le droit de vivre sa vie après tout ! »

Je m’éclipse le plus doucement possible pour qu’ils ne me voient pas. Cette journée avait pourtant bien commencé. Et il a fallut qu’elle remette cette histoire sur le tapis comme chaque soir. A croire qu’elle cherche les conflits avec papa. Je remonte à ma chambre et ferme la porte à clé. J’ouvre ma fenêtre et sors de chez moi. Ce soir encore je prends le chemin de la ville. Je n’ai plus qu’une hâte, retrouver Uruha.